Le Dr André Hazout, condamné le 20 février à huit ans de prison pour des viols et agressions sexuelles de six patientes, s’est désisté de son appel, ce qui rend sa condamnation définitive, selon une source judiciaire. Le Dr Hazout, spécialiste reconnu de la procréation médicalement assistée (PMA), qui avait comparu libre devant la cour d’assises de Paris, avait été immédiatement placé en détention.
Mais son avocat avait fait appel de sa condamnation quatre jours plus tard. Le parquet avait alors annoncé qu’il allait former un appel incident pour donner à la cour d’assises amenée à le rejuger la possibilité d’aggraver la peine prononcée en première instance.
Trois semaines de débat
Cinq anciennes patientes du gynécologue s’étaient constituées partie civile lors du procès aux côtés du Conseil de l’Ordre des médecins et du Collectif féministe contre le viol. Une trentaine d’autres patientes avaient porté plainte, mais pour des faits prescrits. Les faits reprochés au praticien étaient passibles de 20 ans de réclusion criminelle.
« Après trois semaines d’un long débat difficile, très dur, je réalise tout le mal que j’ai pu engendrer sans le vouloir, sans m’en rendre compte, et je veux demander pardon à ces femmes, à mon épouse et à mes pairs », avait déclaré le praticien avant que le jury ne se retire pour délibérer.
Le procès avait mis en lumière la responsabilité du Conseil départemental de l’Ordre des médecins de Paris et son manque de réaction pendant vingt ans alors qu’il avait été saisi d’une dizaine de signalements de victimes. Son représentant a présenté ses excuses. De son côté, René Frydman, père scientifique du premier bébé-éprouvette et ex-patron d’André Hazout, a déploré à la barre un « désastre déontologique ».
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