AFIN de faire un état des lieux de l’impact des antennes relais sur la santé, l’Association Santé Environnement France (ASEF) lance une enquête sanitaire auprès des riverains d’une cité HLM d’Aix-en-Provence, choisie pour le nombre d’antennes relais (12 sur un même toit).
L’enquête, qui démarre samedi, a été élaborée avec l’aide de l’association Priartem. Les médecins de l’association vont aller à la rencontre des habitants munis d’un questionnaire : À combien de mètres se situent les antennes relais de leur logement ? Combien de temps par jour utilisent-ils leur téléphone portable ? Quels symptômes observent-ils ? Maux de tête? Fatigue ? Sont-ils atteints de maladies spécifiques ?
« Notre objectif est aujourd’hui de recenser les maux et pathologies dont souffrent les riverains d’antennes relais. Car en tant que médecins, nous estimons qu’il n’y a pas ni patient, ni citoyen de seconde zone » explique le Dr Patrice Halimi, secrétaire général de l’ASEF et chirurgien-pédiatre à Aix-en-Provence. Favorable à la mise en place du principe ALARA ( « As low as reasonably achievable ») qui consiste à ce que la puissance des antennes soient réduites à la plus basse fréquence possible, le Dr Halimi estime que, en « l’absence d’études figées », le principe de précaution doit être appliqué.
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