Les greffes d’organe ont progressé de 8 % dans l’Union européenne (UE), mais pas assez pour prendre en charge les quelque 60 000 patients en attente de transplantations, selon un rapport publié ce vendredi 25 avril par la Commission européenne.
Faute de transplants, plus de 4 000 personnes sont décédées dans l’UE en 2012, précise ce rapport, tirant le bilan de la période 2007-2012. L’avancée réalisée malgré tout, qui a fait passer le nombre total de greffes à 30 274 en 2012 découle notamment d’un bond des dons faits par des donneurs vivants, de + 32 % pour les greffes de rein et 16 % pour les greffes hépatiques.
Stagnation en France
Développer ce type de dons, gratuits et volontaires, en assurant la protection des donneurs, face notamment aux risques de trafic, doit figurer parmi les priorités pour l’UE, estime l’exécutif européen, qui fait le point dans ce rapport de la mise en œuvre d’un plan d’action 2009-2015.
Les transplantations d’organes de personnes décédées ont, elles, augmenté de 16 %. L’Espagne reste la championne en la matière, avec un taux de prélèvement de 35 par millions d’habitants, tandis que l’effort le plus important a été réalisé en Croatie (de 13,1 à 34,8). La France a stagné, à près de 26, tandis que la Bulgarie ferme la marche, avec un taux passé de 1,3 à 0,3. Face à cet écart, la Commission préconise un recensement des donneurs au niveau européen, et le développement des dons transfrontaliers. L’échange d’organes à greffer entre les 28 permet aussi « de mieux adapter » les offres aux demandes de greffes, souligne le rapport.
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