Le test Cobas HPV développé par Roche Molecular Systems vient d’obtenir une autorisation de mise sur le marché aux États-Unis pour le dépistage en première intention de 14 génotypes de Papilloma virus associés à un risque élevé de cancer du col utérin, notamment HPV 16 et HPV 18 responsables à eux seuls de 70 % de ces cancers. Le test peut dorénavant se faire avant le frottis cervical.
Lorsque le génotype 16 ou 18 est identifié, il est recommandé de pratiquer une colposcopie, lorsqu’il s’agit d’un autre des 12 autres génotypes (31, 33, 35, 39, 45, 51, 52, 56, 58, 59, 66 and 68), il est recommandé de pratiquer un frottis qui lui déterminera ou pas la nécessité de réaliser une colposcopie.
Une première AMM en 2011
Ce test avait déjà obtenu une autorisation de mise sur le marché en 2011 pour une utilisation conjointe au frottis. Mais cette nouvelle approbation lui octroie une place de 1re intention pour le dépistage du cancer du col chez les femmes âgées de 25 ans et plus.
L’autorisation repose sur les résultats d’un vaste essai mené par Roche, l’essai ATHENA qui a inclu 47 000 femmes. Les résultats ont montré qu’une femme sur quatre positive pour HPV 16 développe un cancer du col dans les trois ans et que près d’une femme sur sept avec une cytologie normale au frottis est HPV 16 positive et développera un cancer de haut grade non diagnostiqué par le frottis.
Le centre de contrôle et de prévention des maladies rappelle que le cancer du col est le 3e cancer de la femme, responsable de 530 000 cas diagnostiqués dans le monde et de 275 000 décès.
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