La Food and Drug Administration réitère sur son site des mises en garde à l’encontre des produits qui n’ont pas fait leur preuve dans le traitement de l’autisme. Et pour cause : il n’y a actuellement aucun traitement de l’autisme, écrit l’Agence, et tous les produits qui se targuent de guérir cette pathologie sont non seulement inefficaces mais aussi dangereux, hormis ceux auxquels l’agence a accordé une AMM (aripripazole, risperidone) dans certaines situations à risque.
Selon le Centre de prévention et de traitement des maladies (CDC, Atlanta) près d’un enfant sur 68 a été diagnostiqué autiste aux États-Unis, le sex-ratio étant de 1/54 pour les garçons et de 1/252 chez les filles.
Oxygénothérapie, probiotiques, ...
Selon Gary Coody, le « monsieur fraude » de la FDA, des actions ont déjà été entreprises à l’encontre des promoteurs de mensonges qui pourraient un jour devoir répondre devant les tribunaux, car certains traitements comportent des risques pour la santé, et de citer :
- Les chélateurs : ces produits proposent d’éliminer de l’organisme certaines toxines. Ils se présentent sous diverses formes galéniques, des sprays, des suppositoires, des capsules, des aérosols. Certains chélateurs ont reçu une AMM pour des utilisations bien précises comme la surcharge en fer mais ne doivent pas être utilisés à d’autres fins.
- L’oxygénothérapie hyperbare : de la même façon, la FDA rappelle les indications de l’oxygénothérapie hyperbare qui, en aucun cas, ne traite l’autisme.
- Les solutions minérales miracles (MMS) : la FDA a reçu des signalements de patients se plaignant de nausées, de vomissements sévères et d’hypotension artérielle après avoir bu ces fameuses solutions miracles additionnées de jus de citron.
- L’argile détoxifiante : ajouté à l’eau du bain ce produit chasse « également tous les polluants divers et variés, toxines, métaux lourds de l’organisme » et revendique « faussement » une amélioration spectaculaire des symptômes autistiques.
- Les probiotiques : ils se délarent « au cœur » du traitement sans qu’aucune preuve de sécurité et encore moins d’efficacité n’aient été apportées.
D’une manière générale, explique le Dr Coody, il faut se méfier des produits qui revendiquent une action très et « trop » large, qui renferment des « ingrédients secrets » ou qui revendiquent des propriétés non scientifiquement démontrées.
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