UN COLLECTIF de scientifiques, d'associations de défense de l'environnement et de défense de malades a créé le Réseau Environnement Santé (RES) pour peser sur les politiques publiques, trop influencées par les intérêts industriels, selon ses promoteurs. Pour eux, « il est urgent de changer de logique ».
La première campagne du RES vise le Bisphénol-A dans les plastiques alimentaires, substance interdite depuis l'an dernier au Canada dans les biberons. Considéré comme un perturbateur endocrinien, des tests sur les animaux l'ont également rendu responsable de certains cancers, de troubles du comportement et de diabètes, selon le chimiste André Cicolella, porte-parole du réseau. « Ce qui fera bouger les choses, ce sera la pression de l'opinion publique : en rassemblant des scientifiques, des professionnels de santé, des ONG et des associations de malades, on a davantage de chances de se faire entendre », estime-t-il.
Une douzaine d'associations dont le WWF, le Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF), l'Alliance pour la planète, mais aussi la Coordination nationale Médecine Santé Environnement et l'association des personnes atteintes du syndrome d'hypersensibilité chimique multiple sont déjà associées dans le RES et appellent syndicats et citoyens notamment à les rejoindre.
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