L’annonce a été suivie en direct par tous les médias britanniques. Le cadavre découvert début décembre sous un parking de la ville de Leicester était bien celui de Richard III. « Au-delà d’un doute raisonnable, l’individu qui a été exhumé est bien Richard III... le dernier des Plantagenêts », a affirmé Richard Buckley, qui a conduit les recherches. L’annonce accueillie par une salve d’applaudissements a mis fin au thriller archéologique qui a tenu en haleine la communauté scientifique depuis des mois, après la découverte du squelette à l’emplacement supposé de l’ancienne chapelle de moines franciscains, rasée au XVIe siècle, où le monarque avait été enterré.
Le candidat était « sérieux », affirmaient les experts – ses blessures étaient compatibles avec le récit de sa mort, les armes à la main, lors de la bataille de Bosworth Field. En particulier, une pointe de flèche était encore plantée dans la colonne vertébrale par ailleurs déformée. Restait à le vérifier grâce aux analyses de l’ADN prélevé sur les dents et le fémur, et à la collaboration de deux descendants de la famille, dont un menuisier londonien, descendant d’Anne d’York, la sœur de Richard III.
Selon les experts, il était « étonnamment mince, d’une stature presque féminine pour un homme ». Au moment de sa mort, il avait 32 ans.
Plus de cinq siècles après son décès, la dépouille du souverain sera inhumée dans la cathédrale de la ville de Leicester.
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