Les députés ont adopté le texte des radicaux de gauche (RRDP) autorisant la recherche encadrée sur les cellules souches embryonnaires à 314 voix pour (socialistes) et 223 contre (UDI et UMP). Ce vote met donc fin au régime d’interdiction avec dérogations qui prévalait depuis les lois de bioéthiques de 2004.
« L’enjeu, c’est la médecine régénérative et la thérapie cellulaire », a expliqué le président des députés PRG, Roger-Gérard Schwartzenberg, ancien ministre de la Recherche et auteur d’une première proposition en faveur de l’autorisation dès 2002.
« Dans quelques instants, pensez à ceux de nos concitoyens malades qui attendent, qui espèrent des thérapies nouvelles », a-t-il ajouté, citant la dégénérescence de la rétine, la maladie d’Alzheimer, ou encore les maladies cardiaques.
Un gand jour accueilli avec quelques réserves
« Quel grand jour pour la bioéthique! » s’est exclamé le député PS Jean-Louis Touraine, saluant une « avancée que nous attendons depuis 35 ans ». Il a relegué au rang de « calomnie » l’accusation portée par l’UMP d’une loi votée en catimini.
Ancien rapporteur des lois de révisions bioéthiques, Jean Leonetti (UMP) s’est inscrit en faux. « Oui, en été, en session extraordinaire, nous avons bâclé un débat », a-t-il lancé, affirmant que la recherche n’était pas entravée par le régime actuel. Il a mis en garde contre « les espoirs déçus : Ne laissez pas croire que les gens seront guéris! ».
Le taux de micro/nanoplastiques dans l’athérome carotidien est associé à la sévérité des symptômes
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé