Le sénat a adopté la proposition de loi du député de la Loire Paul Salen (UMP) autorisant les salariés à donner anonymement une partie de leurs jours de repos à un collègue dont un enfant est très malade, ce mercredi 30 avril.
L’Assemblée avait déjà adopté la proposition en janvier 2012. Son instigateur avait déclaré s’être inspiré d’un cas réel de solidarité survenu dans une entreprise de son département. Christophe Germain, un salarié de Badoit, avait bénéficié de 170 jours de RTT donnés par ses collègues, grâce au feu vert de son entreprise, et avait pu rester au chevet de son fils de 11 ans, Mathys, atteint d’un cancer.
Cette possibilité de donner des jours de repos existe déjà dans des entreprises du secteur privé dans le cadre d’accords collectifs, mais elle n’est pas prévue dans le secteur public.
Les sénateurs communistes ont voté contre, préférant une logique de solidarité universelle. « Votre proposition de loi présentée comme généreuse va épargner totalement les employeurs de leurs responsabilités et créer des situations d’injustice intolérables entre ceux qui pourront et ceux qui ne pourront pas collecter des jours de repos », a expliqué Dominique Watrin.
Le groupe socialiste s’est abstenu. Jacky Le Menn (PS) a estimé que « cette voie, remarquable sur le plan humain, n’est pas satisfaisante sur le plan juridique et n’est pas vraiment généralisable. Elle pourrait même mettre en péril les dispositifs existants, alors qu’il faudrait les renforcer ».
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