Les Alsaciens invités à définir leurs priorités

S’IL EXISTE déjà de nombreuses structures de dialogue et de concertation visant à mieux répondre aux attentes sanitaires des Alsaciens, ce questionnaire est une première : pour Laurent Habert, directeur de l’ARS d’Alsace, il permettra non seulement de voir ce que la population considère comme le plus important, mais mesurera aussi l’adéquation entre les priorités définies par les autorités et les « experts », et celles que le public tient à cœur. « Il est tout à fait possible, poursuit-il, que nous soyons passés à côté de sujets jugés importants par la population ou que celle-ci, inversement, juge très secondaire des choses qui nous paraissent fondamentales ». Le questionnaire a été préparé à partir d’un vaste « État de la santé en Alsace » qui liste les atouts et les insuffisances de la région en matière de santé et de soins. Il se présente sous forme de trois grandes questions à choix multiple, et aborde aussi bien les maladies et leur prévention que la politique de santé et l’accès aux soins. Il donne aussi aux internautes la possibilité d’ajouter des sujets non abordés par les questions. De plus, la population est invitée à s’exprimer sur les principaux risques sanitaires, du cancer aux accidents de la route en passant par la pollution, et à dire si elle se sent personnellement menacée ou non par ceux-ci. Une fois achevée, l’enquête servira à affiner le futur plan régional de santé alsacien qui figurera dans le prochain Schéma régional d’organisation sanitaire, dont la rédaction commencera en mars pour s’achever à l’automne. Le questionnaire de l’ARS peut être directement téléchargé à l’adresse suivante : http://www.projet-sante-alsace.org/