Un an après l’accident, la commission de recherche et d’informations indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) et l’organisme japonais Citizen’s Radioactivity Measuring Stations (CRMS) dénoncent les conditions dans lesquelles vivent les populations autour de la centrale. Dans les jours qui ont suivi le tremblement de terre, les autorités japonaises ont délimité une zone d’évacuation de 20 km autour de la centrale. « Ils n’ont pas tenu compte de la trajectoire des radiations », note Bruno Chareyron, responsable du laboratoire CRIIRAD. « Ce qui nous a choqué, c’est que les autorités japonaises n’ont pas pris les mesures adéquates pour protéger les citoyens. » Selon lui, il aurait fallu notamment distribuer des pastilles d’iode.
Lors d’une mission au Japon du 24 mai au 3 juin 2011, l’association a effectué des mesures dans la ville de Fukushima et relevé que les débits de dose étaient de 10 à 20 fois supérieurs à la normale. « On laisse vivre ces populations dans des zones où elles ne devraient pas vivre », lance Bruno Chareyron. « Cette irradiation ne diminuera que très lentement. Elle est due en effet principalement au césium 137 et au césium 134 dont les périodes physiques sont longues, 30 ans et 2 ans respectivement », explique l’association.
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