Depuis la mi-mars, une trentaine de jeunes étrangers campent devant les locaux de la PAOMIE chaque nuit. Une solution extrême qui rend visible leur situation administrative et sanitaire des plus précaires. « Actuellement, nous soutenons et accompagnons une centaine de jeunes sur Paris », explique Brann du Senon, fondateur du 115-du-Particulier très investi au sein du collectif 127, qui regroupe associations et individus pour venir en aide aux jeunes étrangers. « On voit bien que beaucoup souffrent de problèmes digestifs, dentaires, souvent dus à ce qu’ils endurent depuis leur pays d’origine, auxquels il faut ajouter d’autres problèmes aigus liés à leur vie dans la rue », souligne Marie, une autre bénévole. « Un état de stress et des signes de somatisation aigus leur font pousser les portes de notre centre situé pas trop loin de la PAOMIE », explique le Dr Serge Lipski. Plus de 150 y ont été accueillis en 2014. Une réalité qui a poussé Médecins du monde à créer une mission « Mineurs isolés étrangers », bientôt effective. Outre l’accompagnement psychologique et social, des tests et des dépistages (hépatites B et C, VIH, tuberculose (deux cas recensés l’an dernier)) leur seront proposés. « On voit bien que les centres de soins sont réticents à les accueillir... Ils sont dans des situations ubuesques : ils n’ont ni la CMU, ni l’Aide médicale d’État, puisqu’ils sont ni mineur, ni majeur ! », relève le Dr Lipski.
Les jeunes étrangers et leur santé
Publié le 04/05/2015
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9409
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