La Haute autorité de santé publique (dont le rapport est disponible sur has-sante.fr) propose de mettre en place un « repérage efficace » de l’exposition à l’amiante des travailleurs. Ce repérage devra être fait par le médecin du travail durant une visite médicale de fin de carrière. Mais en attendant que ce dispositif soit opérationnel, la HAS recommande d’envoyer un questionnaire à tous les nouveaux retraités afin de repérer les personnes concernées par le suivi post-professionnel. Pour les personnes ayant été exposées « de manière active pendant plus d’un an », il leur sera proposé un dépistage des pathologies liées à l’amiante, « dans un cadre éclairé », c’est-à-dire en leur laissant le choix de bénéficier ou non du dépistage. Eu égard à la littérature scientifique, la HAS recommande un examen de référence pour le dépistage des pathologies liées à l’amiante (les plus fréquentes étant les plaques pleurales) : le scanner thoracique. Une double lecture effectuée par des radiologues « ayant satisfait aux exigences d’une formation appropriée » est également demandée. Mais le dépistage ne doit pas s’arrêter à un acte médical, il doit également comprendre, si besoin, un accompagnement médical, psychologique ou médico-légal. Pour tenir compte de l’évolution des connaissances, la HAS suggère de réévaluer les recommandations dans un délai maximal de 5 ans. Et, ajoute la Haute Autorité, « plus particulièrement, elles pourront être actualisées à la suite des résultats des recherches sur le dépistage du cancer du poumon ».
Les recommandations de la HAS
Publié le 17/05/2010
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8771
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