L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que près de 600 millions de personnes – soit près de 1 sur 10 dans le monde – tombent malades après avoir consommé des aliments contaminés, dont 420 000 en meurent. Près de 30 % de ces décès (125 000) concernent des enfants de moins de cinq ans, constate l’organisation dans son rapport « Estimates of the Global Burden of Foodborne Diseases ».
Les maladies diarrhéiques sont responsables de plus de la moitié de la charge mondiale des maladies d’origine alimentaire, avec 550 millions de malades et 230 000 décès par an. Les enfants y sont particulièrement sensibles, avec 220 millions de malades et 96 000 décès par an. La diarrhée est souvent due à la consommation de viande crue ou mal cuite, d’œufs, de produits frais et de produits laitiers contaminés par le norovirus, Campylobacter, les Salmonelles non typhiques et E. coli entéropathogène.
D’autres facteurs majeurs sont la fièvre typhoïde, l’hépatite A, Taenia solium (un ver solitaire) et les aflatoxines (produites par de la moisissure sur les céréales conservées dans de mauvaises conditions).
Si les régions OMS de l’Afrique et de l’Asie du Sud-Est ont les incidences et les taux de mortalité les plus élevés, certaines maladies, comme celles dues aux Salmonelles non typhiques, posent un problème de santé publique dans toutes les régions du monde, y compris dans les pays à revenu élevé.
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