C’est en une lettre adressée à Dominique Baudis le 24 mars dernier que la ministre des Affaires sociales et de la Santé s’est déclarée favorable à la levée de l’interdiction des soins funéraires pour patients décédés infectés par le VIH et les hépatites virales. Dans ce courrier qui répondait à une demande du défenseur des droits, Marisol Touraine indique : « Mes services préparent actuellement, en lien avec ceux du ministère de l’Intérieur, le cadre juridique qui permettra cette évolution des pratiques. » Elle précise toutefois que ces soins de conservations ne pourront être autorisés qu’à la condition d’un renforcement de l’encadrement des pratiques de thanatopraxie « notamment en les limitant à des lieux dédiés adaptés » et en respectant « des règles d’hygiène universelle », conformément au rapport conjoint de l’Inspection générale des Affaires sociales (IGAS) et l’Inspection générale de l’administration (IGA).
Hommage national à Dominique Baudis
La lettre adressée au défenseur des droits décédé jeudi 10 avril a été rendue publique par l’association AIDES pour saluer son « ultime victoire contre l’une des discriminations les plus violentes faites à l’égard des personnes porteuses du VIH ou d’une hépatite virale : l’interdiction de soins funéraires ». AIDES rappelle le long combat contre cette « discrimination post-mortem » des associations mais aussi du Conseil national du sida et donc du défenseurs des droits. « Au nom de toutes les personnes séropositives, nous saluons l’engagement d’un combattant infatigable pour les droits humains, et lui disons merci », ajoute l’association.
Une cérémonie d’hommage national à Dominique Baudis, présidée par François Hollande est prévue mardi après-midi aux Invalides à 16 h 30.
Le taux de micro/nanoplastiques dans l’athérome carotidien est associé à la sévérité des symptômes
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé