En 2010, le nombre de tués sur les routes est passé sous le seuil de 4 000. De peu, puisque le chiffre provisoire de la sécurité routière pour l’ensemble de l’année est de 3 994. Mais cela correspond à 300 vies épargnées et à une baisse de 6,5 % par rapport à 2009. Le recul est particulièrement sensible en ce qui concerne les deux-roues motorisés, particulièrement exposés : le nombre de morts est passé de 1 144 à 941, soit une diminution de 20 % pour les motocyclettes et de 12 % pour les cyclomoteurs. Le nombre de blessés, 79 056, est lui aussi en baisse notable, de 13,1 %.
Le ministre souligne que « ces chiffres sont le résultat de la politique volontariste de prévention et de sécurité voulue par le président de la République et de la vigilance totale de l’ensemble des acteurs de la sécurité ». Politique qui sera poursuivie en 2011, avec une « tolérance zéro pour les délinquants de la route ».
L’association Prévention routière fait cependant observer qu’on n’est pas « sur la trajectoire qui conviendrait » pour atteindre l’objectif fixé en 2007 par Nicolas Sarkozy de 3 000 tués à la fin de 2012. Dans le collimateur de l’association, les assouplissements apportés à la loi LOPPSI 2, sur le permis à points notamment, et qui, espère-t-elle, seront modifiés lors de la deuxième lecture au Sénat.
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