Des officinaux parisiens déclarent avoir été privés pendant une semaine des règlements en tiers payant par la caisse primaire d’assurance-maladie. « La caisse affirme avoir eu un bug informatique et n’a pas payé les pharmaciens du 29 septembre au 7 octobre, affirme au « Quotidien » Andrée Ivaldi, présidente de la chambre syndicale des pharmaciens de Paris. Les paiements ne sont intervenus qu’une semaine après la grève. »
Les mille pharmacies de la capitale ont-elles été victimes de représailles pour avoir fermé contre le projet de loi Macron, qui prévoyait la vente de médicaments sans ordonnance en grande surface ?
Liberté
D’aucuns le pensent, les difficultés informatiques pour tous les paiements étant rarissimes pendant une durée aussi longue. « La convention pharmaceutique prévoit un délai de règlement maximal de 4 jours ou la mise en place d’une avance de frais réalisée sur la base de facturation moyenne », explique Andrée Ivaldi, Cette situation a mis en difficulté plusieurs officines, affirme la syndicaliste.
L’Union française pour une médecine libre (UFML) estime en tout cas que cette mésaventure illustre les dangers que représente le tiers payant généralisé pour les médecins. « Voila ce qui peut arriver quand les professionnels de santé sont assujettis au financeur, ils perdent leur liberté », commente le Dr Jérôme Marty, président de l’UFML.
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