Améliorer la détection radiologique dans le cancer du pancréas
En Europe, l’espérance de vie au moment du diagnostic d’une tumeur cancéreuse du pancréas n’est que de 4,6 mois. Un rapport établit que 36 % des diagnostics de cancers du pancréas post-imagerie seraient potentiellement évitables. Parmi 600 patients diagnostiqués entre 2016 et 2021, 7,7 % n’ont pas réussi à faire diagnostiquer leur cancer lors de leur premier examen, mais ont ensuite reçu un diagnostic de cancer du pancréas entre 3 à 18 mois plus tard. Chez 48 % des patients examinés, des signes de cancer avaient été manqués lors de l’examen des scanners par un radiologue hépatobiliaire spécialisé. Et chez 28 %, les signes d’imagerie associés au cancer du pancréas (dilatation des canaux biliaires ou pancréatiques, par exemple) n’ont pas été reconnus.
Dans la maladie cœliaque, le régime sans gluten réduit la fatigue et le risque d’ostéoporose
La réduction de la fatigue, majeure dans la maladie cœliaque, sera un argument en faveur de l’observance du régime strict sans gluten. Dans un essai contrôlé prospectif monocentrique, la prévalence de la fatigue est passée de 42-54 % à 18-22 % après un an de régime sans gluten, contre 0 à 3 % chez les sujets témoins sains. Bien que réduite, la sévérité de la fatigue, chez les patients cœliaques, est restée supérieure à celle des sujets sains.
Autre bénéfice collatéral : un régime sans gluten est capable d’élever les niveaux de vitamine D et de calcium et d’améliorer la densité minérale osseuse, d’après un essai randomisé prospectif conduit chez des cœliaques carencés en vitamine D. La supplémentation en vitamine D (60 000 unités/semaine pendant huit semaines) n’a pas fait mieux que l’abstinence, et serait donc inutile.
L’anti-JAK upadacitinib efficace en induction comme en entretien dans la RCH
L’upadacitinib est un inhibiteur oral sélectif et réversible de Janus kinase. Efficace en traitement d’induction, il l’est également en traitement d’entretien dans la rectocolite hémorragique modérée à sévère. Dans l’étude Achieve Maintenance, on observe en effet une efficacité sur 52 semaines, avec une tolérance satisfaisante. « L’efficacité de cet anti-JAK est sans doute élevée car les différences d’efficacité observées en comparaison avec le bras placebo sont les plus importantes constatées dans les MICI depuis l’infliximab », souligne le Pr David Laharie, vice-président du Groupe d’étude thérapeutique des affections inflammatoires du tube digestif (GETAID).
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