En 2021, cela n'a pas beaucoup changé : ce sont toujours les disciplines à plateau technique qui occupent le haut de la pyramide des revenus, les spécialités cliniques campant dans le bas du classement. Toutefois, le meilleur score réalisé par les anesthésistes l'an passé renforce ce contraste. Entre le premier et le dernier de la liste, il y a 128 132 euros d'écart désormais contre 104 080 en 2020 : l'anesthésiste (186 K€) gagnant plus de trois fois mieux sa vie que l'endocrinologue (58,5 K€) !
L'autre constat concerne la progression de la médecine générale, qui petit à petit se démarque des spécialités cliniques dont elle demeurait proche il y a encore dix ans. Chez les généralistes adhérents de l'Unasa (qui sont souvent un peu au dessus de la moyenne de la profession), en 2021,on dépasse la barre des 95K€. La discipline était encore à 89,5 K€ en 2020 et à 70 K€ quinze ans plus tôt en 2006). Elle gagne encore une place dans l'échelle des revenus sur ce dernier baromètre. C'est l'inverse pour les radiologues qui perdent encore du terrain cette fois, alors qu'ils figuraient immanquablement dans le tiercé gagnant il y a une quinzaine d'années.
Pour l'anecdote, en 2021, on retiendra aussi que six spécialités (stomatologues, gastroentérologues, angiologues, urgentistes, généralistes, et dermatologues) grimpent dans le palmarès, huit conservent la même place qu'en 2020 (anesthésistes, ophtalmologues, chirurgiens généraux, gynécologues médicaux, rhumatologues, pédiatres, psychiatres, endocrinologues) et huit descendent (ORL, orthopédistes, cardiologues, radiologues, pneumologues, neurologues, obstétriciens, biologistes médicaux).

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