› Les infections urinaires simples sont celles qui surviennent chez les patients sans facteur de risque de complication.
› Les IU à risque de complications. Cette dénomination a remplacé la précédente d’IU compliquée pour mieux mettre en valeur la notion de terrain sous-jacent, élément essentiel à la stratégie diagnostique et thérapeutique.
• Un des facteurs de risque suivant la définit :
- toute anomalie organique ou fonctionnelle de l’arbre urinaire (résidu vésical, reflux, lithiase, tumeur, acte récent, etc.) ;
- sexe masculin (fréquence des anomalies anatomiques ou fonctionnelles sous-jacentes) ;
- sujet âgé de plus de 65 ans avec au moins 3 des critères de fragilité de Fried (perte de poids involontaire au cours de la dernière année, vitesse de marche lente, faible endurance, faiblesse/fatigue, activité physique réduite) ;
- patient de plus de 75 ans ;
- immunodépression grave ;
- IRC sévère (clairance < 30 ml/min) ;
- grossesse.
• En revanche, le diabète – même insulino-dépendant – n’est plus considéré comme un facteur de risque de complications. Bien que les IU soient plus fréquentes dans ce cas, elles ne seraient pas plus graves.
› Les cystites récidivantes sont définies par la survenue d’au moins 4 épisodes d’IU pendant 12 mois consécutifs.
› Les infections urinaires graves sont les pyélonéphrites aiguës et les IU masculines associées à un sepsis grave ou un choc septique. Elles ne sont pas développées dans cet article.
Étude et pratique
HTA : quelle PA cible chez les patients à haut risque cardiovasculaire ?
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC
Cas clinique
L’ictus amnésique idiopathique