Niveau poignet, main et doigts
Les attelles et orthèses pour appareillage de la main et du poignet sont destinées à la rééducation du poignet et/ou de la main et/ou des doigts.
Ces appareils peuvent être :
- soit fabriqués en série, à partir de matériaux de synthèse et/ou de cuir, avec structures métalliques déformables adaptables. Ils doivent être disponibles en plusieurs tailles ;
- soit réalisés en application immédiate, ne nécessitant pas de moulages, avec les matériaux thermoformables basse température inscrits dans la liste des produits et des prestations remboursables prévue à l’article L. 165-1 du code de la sécurité sociale.
Dans l'ensemble des tableaux suivants, sont repris la désignation exacte de l'appareillage selon la nomenclature avec le code LPPR de la sécurité sociale, le prix TTC en euros servant de base au remboursement et la date éventuelle de fin de prise en charge.
Les attelles digitales à ressort peuvent être destinées pour l'extension ou la flexion (Tableau I). Elles sont indiquées en petite traumatologie fractures, luxations, entorses des doigts ou en postopératoire.
Les attelles métacarpophalangiennes existent en un seul modèle pour la position d'extension et en trois modèles pour la flexion (Tableau II). La mise en abduction du pouce (photo1) est indiquée en traumatologie (ski) pour l'immobilisation de l'articulation métacarpo-phalangienne du pouce et en rhumatologie pour la rhizarthrose.
Les orthèses main et poignet sont de type dynamique, statique et de positionnement (Tableau III). Les orthèses statiques, essentiellement prescrites en pratique de ville, sont destinées à l'immobilisation du poignet en petite traumatologie (lésions ligamentaires, articulaires, entorses), dans les suites de plâtre (photo 2) ou pour la rhizarthrose du pouce (photo 3).
Niveau coude
Les orthèses de coude de petit appareillage ne font pas l'objet d'un remboursement par l'assurance maladie.
L'indication la plus fréquente en médecine générale, avec un doublement des prescriptions entre 1999 et 2005, en est l'épicondylite ou épicondylalgie (photo 4). Malgré leur popularité, aucune preuve n'existe en ce qui concerne l'efficacité des orthèses de coude dans l'épicondylalgie.
La revue de la Cochrane de 2002 fait état de résultats négatifs et le port de l'orthèse est déconseillé par le consensus des médecins généralistes nord-américains dans cette indication (4).
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