La moitié des patients schizophrènes et bipolaires ont présenté un abus/dépendance à l’alcool et/ou aux drogues au cours de leur vie.
La comorbidité addictive peut témoigner de la recherche d’un apaisement ou bien d’une vulnérabilité partagée ; mais le trouble psychiatrique peut également être secondaire à une dépendance préalable (schizophrénie et consommation précoce de cannabis par exemple).
> Les conduites addictives chez ces patients ne doivent pas être banalisées ni et reléguées au second plan.
L'impact pronostique est majeur : la coexistence d'un trouble addictif et d'un trouble psychia-trique est constamment associée à une sévérité plus marquée des deux troubles et leur persistance dans le temps. Leur prise en charge constitue une stratégie centrale dans la réduction de l’hétéroagressivité et, également, une stratégie de prévention suicidaire.
Il est recommandé de repérer la consommation excessive d'alcool ou de cannabis, en particulier chez les jeunes pour qui les conséquences sont graves : éclosion précoce des troubles psychiatriques, altération des capacités cognitives, pathologies psychiatriques plus sévères, moindre réponse au traitement.
À noter que les antipsychotiques classiques ag-graveraient certaines conduites addictives des schizophrènes, augmenteraient les effets extrapy-ramidaux et favoriseraient l’hypodopaminergie : il est donc logiquement recommandé de prescrire des antipsychotiques de 2e génération, en particulier la clozapine, l’olanzapine et la risperidone.
> Le disulfiram et la naltrexone sont recommandés pour le traitement de l'addiction à l'alcool chez les patients souffrant de schizophrénie.
La méthadone (souvent prescrite à des doses supérieures à celles prescrites aux patients sans comorbidité psychiatrique) est contre-indiquée avec le sultopride et la naltrexone. Il est déconseillé de l'associer avec ami-sulpride, chlorpromazine, cyamémazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, thioridazine, tiapride, véralipride, en raison des risques d’allongement de l’espace QTc au-delà de 500 ms.
En cas d’antécédents ou de risque particulier, le recours à la buprénorphine peut être nécessaire. Chez le patient bipolaire, le traitement psychiatrique n'a souvent pas d’impact sur les conduites addictives.
Pour l'alcool, le test CAGE (DETA en français) est un outil de dépistage simple, rapide et validé chez les patients présentant des troubles psychiatriques. Deux réponses positives au moins sont en faveur d'un « problème d'alcool » (voir encadré E2).
La comorbidité addictive peut témoigner de la recherche d’un apaisement ou bien d’une vulnérabilité partagée ; mais le trouble psychiatrique peut également être secondaire à une dépendance préalable (schizophrénie et consommation précoce de cannabis par exemple).
> Les conduites addictives chez ces patients ne doivent pas être banalisées ni et reléguées au second plan.
L'impact pronostique est majeur : la coexistence d'un trouble addictif et d'un trouble psychia-trique est constamment associée à une sévérité plus marquée des deux troubles et leur persistance dans le temps. Leur prise en charge constitue une stratégie centrale dans la réduction de l’hétéroagressivité et, également, une stratégie de prévention suicidaire.
Il est recommandé de repérer la consommation excessive d'alcool ou de cannabis, en particulier chez les jeunes pour qui les conséquences sont graves : éclosion précoce des troubles psychiatriques, altération des capacités cognitives, pathologies psychiatriques plus sévères, moindre réponse au traitement.
À noter que les antipsychotiques classiques ag-graveraient certaines conduites addictives des schizophrènes, augmenteraient les effets extrapy-ramidaux et favoriseraient l’hypodopaminergie : il est donc logiquement recommandé de prescrire des antipsychotiques de 2e génération, en particulier la clozapine, l’olanzapine et la risperidone.
> Le disulfiram et la naltrexone sont recommandés pour le traitement de l'addiction à l'alcool chez les patients souffrant de schizophrénie.
La méthadone (souvent prescrite à des doses supérieures à celles prescrites aux patients sans comorbidité psychiatrique) est contre-indiquée avec le sultopride et la naltrexone. Il est déconseillé de l'associer avec ami-sulpride, chlorpromazine, cyamémazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, thioridazine, tiapride, véralipride, en raison des risques d’allongement de l’espace QTc au-delà de 500 ms.
En cas d’antécédents ou de risque particulier, le recours à la buprénorphine peut être nécessaire. Chez le patient bipolaire, le traitement psychiatrique n'a souvent pas d’impact sur les conduites addictives.
Pour l'alcool, le test CAGE (DETA en français) est un outil de dépistage simple, rapide et validé chez les patients présentant des troubles psychiatriques. Deux réponses positives au moins sont en faveur d'un « problème d'alcool » (voir encadré E2).
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