D’une manière globale, ces vaccinations de rattrapage sont difficiles car elles concernent des personnes qui consultent peu. Les médecins doivent se soucier d’éviter au maximum les occasions manquées de vaccination et de s’enquérir du statut vaccinal des patients qui consultent pour une autre raison.
La coqueluche dans le cadre de la stratégie du cocooning
Il s’agit de prévenir la coqueluche du petit nourrisson par la vaccination des jeunes parents ou futurs parents ainsi que les autres personnes en contact étroit avec le nourrisson (et en particulier la fratrie) n’ayant pas reçu de rappel dans les 5 dernières années. De nouvelles recommandations ont été émises pour permettre un rappel coquelucheux à des adultes antérieurement vaccinés et qui sont de nouveau en situation de cocooning alors que leur dernière dose de vaccin coquelucheux remonte à plus de 10 ans. Dans le même esprit, il est recommandé que les professionnels de santé et de la petite enfance reçoivent un rappel dTcaP (au lieu de dTP) à l’âge de 25, 45 et 65 ans.
La rougeole
Toute personne née depuis 1980 devrait avoir reçu deux doses de vaccin ROR. Le réservoir de personnes âgées de plus de 15 ans qui ont échappé à la fois à la maladie et à la vaccination a été estimé à 1,5 million. Faute de résorber ce réservoir par une vaccination de rattrapage, une nouvelle flambée épidémique de rougeole peut survenir à tout moment.
Le vaccin méningococcique C conjugué
La France est le seul pays ayant mis en place un programme de vaccination contre le méningocoque C et dans lequel l’incidence augmente. En contraste, les Anglais et les Néerlandais ont pratiquement éliminé ce germe. Les nourrissons de moins de 1 an qui devaient être protégés par l’immunité de groupe voient l’incidence des infections invasives à méningocoque C augmenter. Une application correcte des recommandations (vaccination des personnes âgées de 1 à 24 ans révolus) permettrait de résoudre ces problèmes.
L’hépatite B
La couverture vaccinale des adolescents qui vont entrer dans la période de risque dépasse de peu les 40 %. Un rattrapage est recommandé jusqu’à l’âge de 15 ans révolus avec l’utilisation possible d’un schéma simplifié à 2 doses espacées de 6 mois (vaccins dosés à 20 µg).
Le papillomavirus
Un rattrapage est possible jusqu’à l’âge de 19 ans révolus. Le schéma vaccinal à 3 doses est maintenu dans ce contexte.
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