L’AFSSAPS rappelait en 2006 que la coprescription de benzodiazépines et apparentés était deux fois plus fréquente en France que dans d’autres pays, et que la place des anxiolytiques et hypnotiques doit rester « accessoire, non systématique et transitoire » [3].
L’association peut être indiquée en début de traitement lorsque l’insomnie et/ou l’anxiété sont invalidantes ; en général 1 à 3 semaines sont suffisantes.
› Les antihistaminiques H1 comme l’hydroxyzine en sont une alternative, sans risque de dépendance mais leurs propriétés anticholinergiques exposent à des effets secondaires : sécheresse buccale, rétention urinaire, constipation.
› L’association de 2 antidépresseurs en premier recours est à écarter du fait de l’absence d’efficacité démontrée et du sur-risque iatrogène. Elle relève avant tout du spécialiste. Par exemple une bithérapie ISRS+imipraminique augmente les taux plasmatiques de ces derniers de 50 à 486 % tandis que l’association de 2 ISRS fait courir un risque de syndrome sérotoninergique [22].
› Le millepertuis doit être proscrit [23] du fait des nombreuses interactions médicamenteuses qu’il induit, exposant en particulier au risque de syndrome sérotoninergique sous ISRS.
› L’adjonction d’antipsychotiques de seconde génération est recommandée surtout dans les EDM sévères avec caractéristiques psychotiques (idées délirantes, hallucinations). Ce sont, en général, des produits sédatifs, à prescrire à posologie modérée, nécessitant généralement un avis spécialisé.
› En dehors de ces prescriptions médicamenteuses, l’activité physique doit toujours être promue en particulier chez le patient âgé [25, 25], car il est démontré qu’elle améliore les symptômes dépressifs [26], anxieux et les fonctions cognitives.
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