Les gliomes comme toute tumeur cérébrale sont révélées géné ralement par l’une des trois circonstances suivantes qui impose la réalisation d’une IRM :
♦ Une CRISE D’ÉPILEPSIE partielle ou généralisée, d’autant plus fréquente que la tumeur évolue lentement et qu’elle est plus corticale, est le mode habituel de révélation des gliomes de bas grade. Une crise partielle a une valeur localisatrice. Toute première crise comitiale justifie une IRM (un simple scanner est parfois normal).
♦ Un syndrome d’HYPERTENSION INTRA-CRÂNIENNE (HIC) dont la sévérité dépend de la taille de la tumeur, de sa localisation (compression des voies d’écoulement du LCR provoquant une hydrocéphalie dans les tumeurs de la fosse postérieure ou du 3e ventricule), et de sa vitesse de croissance. Ainsi, une HIC révèle le plus souvent une tumeur maligne. La céphalée est à prédominance matinale initialement, puis permanente, d’aggravation progressive, accompagnée de nausées, parfois de vomissements explosifs qui la soulage. Parfois le tableau est trompeur et simule une simple céphalée de tension.
♦ Les SIGNES DÉFICITAIRES FOCAUX en rapport avec la localisation de la tumeur. Parfois ce sont des changements dans le comportement, une altération des processus attentionnels, de la mémoire du travail, des fonctions exécutives.
♦ Enfin certains gliomes de bas grades peuvent être révélés de façon fortuite à l’occasion d’une IRM.
♦ Dans tous les cas, le patient doit être adressé dans un centre spécialisé. Le diagnostic repose sur l’examen histologique d’un fragment tumoral prélevé par biopsie ou exérèse chirurgicale lorsque celle–ci est possible (1).
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