• On emploie surtout en France l’azathioprine à la posologie de 2,5 mg/kg/j. La réponse est jugée après 3 à 4 mois de traitement. Le métabolisme de l’azathioprine est complexe et l’enzyme clé est la thiopurine méthyl transférase (TPMT). En cas de déficit de cette enzyme (1 cas sur 300) peut survenir une leucopénie sévère et rapide. Le dosage de la TPMT est coûteux et non remboursé. On doit donc faire une surveillance de la NFS de façon hebdomadaire pendant le 1er mois puis mensuelle pendant 3 à 6 mois puis trimestrielle.
• La possibilité d’hépatites justifie un dosage trimestriel des ASAT-ALAT. 20 à 25% des malades sont intolérants à ce médicament avec fièvre, éruptions, arthralgie, vomissements et quelquefois pancréatite aiguë (lipasémie › 10 fois la normale). Le traitement par thiopurine augmente le risque de lymphome surtout après 60 ans ainsi que celui de cancer cutané non mélanique (examen annuel par un dermatologue) ainsi que celui de cancer du col utérin (frottis). Les vaccins vivants sont contre-indiqués.
• Le rapport bénéfice/risque est favorable en cas de grossesse et le traitement ne doit pas être interrompu mais l’allaitement est déconseillé, la molécule passant dans le lait.
Mise au point
La périménopause
Mise au point
La sclérose en plaques
Etude et Pratique
Appendicite aiguë de l’enfant : chirurgie ou antibiotiques ?
Mise au point
Le suivi des patients immunodéprimés en soins primaires