Le risque artériel s’élève chez les fumeuses ne prenant pas de contraception dès l’âge de 35-40 ans ; il est multiplié par 10 si en plus les patientes sont sous CEP dans cette tranche d’âge. Il existe une corrélation avec le nombre de cigarettes fumées. Et le seuil de 10 cigarettes/jour serait particulièrement néfaste (1).
› En pratique, le problème n’est pas l’adolescente. Entre 11 et 18 ans, la proportion de fumeuses passe de 6 à 50 % et l’âge moyen de la première cigarette est de 14.3 ans. Chez l’adolescente, la CEP reste la base de la contraception mais l’interrogatoire doit aussi cibler les facteurs aggravants (HTA, antécédent familial de maladie coronarienne, hypercholestérolémie). Un cholestérol total supérieur à 2 g/l, doit être complété par le dosage d’ HDL-C et si celui-ci est inférieur à 0.35 g/l, il faut opter pour une modification du choix contraceptif en utilisant en particulier des progestatifs microdosés.
« Si on dit à une adolescente « pilule ou tabac, il faut choisir », c’est la pilule que les jeunes arrêtent pour ne pas se marginaliser d’un groupe … l’IVG guette. Il est essentiel de ne pas diaboliser, mieux vaut trouver des arguments constructifs, les amenant à trouver elles-mêmes leur solution … un jour », explique le Pr Graesslin.
› Après 35 ans, pilule ou tabac, il faut choisir : en l’absence d’arrêt du tabac, on propose une alternative : DIU hormonal, microprogestatifs, stérilisation Essure (3).
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