Rappelons en préambule l’importance de la prévalence des troubles sexuels chez les patients souffrant (20) de troubles mictionnels d’autant plus que ceux-ci sont sévères. Il s’agit non seulement de dysfonction érectile, mais également de troubles de l’éjaculation (21). Cette intrication rend plus complexe l’estimation exacte de l’incidence des troubles sexuels induits par un traitement médicamenteux dans ce contexte.
›Les alpha1-bloquants n’altèrent pas la fonction érectile. Leur administration par voie intracaverneuse facilite l’érection (22). Mais prescrits dans le traitement de l’HTA, il ne semble pas, à la lumière la première étude contrôlée vs placebo que les alpha1-bloquants améliorent l’érection (23). Ils n’altèrent pas la libido (21).
› Les inhibiteurs de la 5 alpha réductase (finastéride et dutastéride) sont responsables de dysfonction érectile (4.9-15.8 %), de troubles de l’éjaculation (2.1-7.7 %) et de diminution de la libido (3.1-5.4 %) (24). Le mécanisme de ces effets secondaires sexuels multiples n’est pas clairement établi. La combinaison d’un alpha1-bloquant à un inhibiteur de la 5 alpha réductase a logiquement pour conséquence une augmentation de l’incidence des effets secondaires sexuels (25).
› Les plantes, Serenoa repens et Pygeanum africanum, ne semblent pas responsables de dysfonctions sexuelles.
› Attention, la tamsulosine (21) et la silodosine (26) sont fréquemment responsables (28 % à 90 % pour la silodosine) de troubles de l’éjaculation (éjaculation sèche avec orgasmes conservés) réversibles à l’arrêt du traitement, mais pas de DE.
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