› La prise en charge de la FA nécessite l’identification et le traitement précoces de facteurs prédisposants et concomitants en utilisant parfois des thérapeutiques « en amont » (« upstream-therapy »). Depuis les recommandations 2010 de la Société européenne de cardiologie, en prévention primaire, les IEC et les ARA II réduisent le risque de FA, en particulier chez ceux ayant une cardiopathie sous-jacente, c’est-à-dire les patients ayant une insuffisance cardiaque et une altération de la fraction d’éjection ventriculaire gauche , et les patients hypertendus (notamment en cas d’hypertrophie ventriculaire gauche). Les statines ont démontré une efficacité en prévention de la FA postopératoire. Les acides gras polyinsaturés omega-3 doivent encore faire leurs preuves (3).
› D’une manière générale, la prise en charge est guidée par les symptômes, la présence ou absence de conséquences hémodynamiques, et de maladies associées.
Après l’évaluation du risque thrombo-embolique et la mise en place d’un traitement antithrombotique appropriée, une stratégie de contrôle de la fréquence ou du rythme cardiaque doit être envisagée (voir encadré E1).
La définition de la FA paroxystique implique que l’épisode se termine spontanément, habituellement dans les 48 h. Les épisodes de FA persistante durent › 7 jours ou doivent être terminés par une cardioversion. On parle de FA persistante de longue durée (« long-standing AF ») quand elle est ≥1 an. La FA est permanente si elle est acceptée par le patient et le médecin, après échec de la cardioversion ou si celle-ci n’est pas indiquée.
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC
Cas clinique
L’ictus amnésique idiopathique
Recommandations
Antibiothérapies dans les infections pédiatriques courantes (2/2)