1. Les papillomavirus (HPV) se transmettent par contact sexuel. Le préservatif ne protège pas toujours d’une exposition aux HPV.
2. L’infection est très fréquente chez les jeunes. Elle est le plus souvent silencieuse. 70 % des femmes ont été exposées au moins une fois aux HPV. Sur 5 femmes exposées aux HPV à risque, 1 seulement gardera le virus persistant et 80 % vont spontanément éliminer le virus (clearance) dans un délai de 1 à 2 ans dû à la réponse de leur système immunitaire.
3. La fréquence des HPV est plus faible chez les femmes de plus de 30 ans comparée aux jeunes femmes.
4. En moyenne 10 % des femmes, après l’âge de 30 ans, sont positives pour les HPV-HR.
5. La majorité des sujets HPV positif ne développe pas de dysplasie-CIN ou de cancer.
6. Le test HPV négatif est plus précis que le frottis pour déterminer l’absence de pathologie.
7. Dans les pays développés, où les femmes se soumettent au dépistage et à la détection précoce régulière, la présence d’HPV HR n’est pas un facteur de risque de cancer du col mais plutôt un indicateur de lésions bénignes (CIN) actuelles ou futures. L’absence de dépistage est le facteur principal à développer un cancer du col.
8. Les femmes HPV positifs persistants sont à risque de lésions pré-cancéreuses même en l’absence d’anomalies du frottis.
9. L’absence d ’HPV rassure durablement sur l’absence de lésion à risque du col de l’utérus.
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