Déjà implanté en France et notamment dans le Pays Basque, Capio a ouvert lundi à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) une nouvelle clinique ultramoderne, Belharra, de 30 000 m2 avec 255 lits, et affiche des objectifs ambitieux pour cet établissement. Avec 18 blocs opératoires, dont un robotisé et 1 autre pour la radiologie interventionnelle, et un total de 21 blocs prévus à terme, la clinique Belharra emploie 950 salariés dont 250 pour les personnels de santé. Capio table sur une capacité d’accueil de 50 000 patients par an, et sur un chiffre d’affaires annuel de 60 millions d’euros, pour un investissement global de 80 millions d’euros qu’il compte amortir dans les douze ans.
La RRAC à l’honneur
La clinique Belharra est spécialisée dans la récupération rapide après chirurgie (RRAC), pratique médicale qui constitue « l’ADN du groupe Capio en Europe », selon le groupe. « Belharra correspond à ce que sera la médecine dans les années à venir », a expliqué à l’AFP Nicolas Bobet, responsable régional de Capio. L’établissement regroupe les équipes de trois cliniques bayonnaises, que Capio avaient jugées « vieillissantes et exiguës » et qui ont fermé leurs portes.
Implanté dans sept régions françaises, le groupe scandinave s’apprête à ouvrir deux autres cliniques à Toulouse (Haute-Garonne) et Lyon (Rhône). Sur l’ensemble de l’Hexagone, il gère 24 établissements, emploie un peu plus de 5 000 salariés, et affiche une croissance annuelle de 3 % pour un chiffre d’affaires d’environ 500 millions d’euros.
Padhue : Yannick Neuder promet de transformer les EVC en deux temps
À Niort, l’hôpital soigne aussi les maux de la planète
Embolie aux urgences psychiatriques : et maintenant, que fait-on ?
« Les Flying Doctors », solution de haut-vol pour l’accès aux soins en Bourgogne