Le directeur du centre hospitalier de Confolens, ville de Charente de 2 800 habitants, réclame à l'État la possibilité de verser une « prime Macron » de 500 euros par personne pour les 310 salariés de son établissement.
Exceptionnelle, défiscalisée et désocialisée (absence de charges sociales jusqu'à trois SMIC), cette prime peut être versée jusqu'au 31 mars par les entreprises volontaires du secteur privé. Elle s'inscrit dans le cadre des mesures annoncées en décembre, en pleine crise des gilets jaunes, visant à donner un coup de pouce au pouvoir d'achat des salariés.
Dans ce contexte, le directeur Vincent You a coécrit avec les élus locaux une lettre à la ministre de la Santé Agnès Buzyn pour réclamer l'ouverture de cette prime... à la fonction publique hospitalière. Pour justifier ce type d'intéressement, il met en avant les bons résultats de l'hôpital en 2018 (600 000 euros d'excédent budgétaire) et le sens du sacrifice des soignants. Les personnels appuient sa requête.
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