8 617 postes ouverts à l'internat pour 2018/2019 (+4 %) dont 39 % en médecine générale

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Publié le 19/07/2018
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Crédit photo : S. Toubon

L'arrêté définissant le nombre de postes d'internes à pourvoir chaque année dans les différentes spécialités a été publié au « Journal Officiel ».

Les 8 601 internes classés et validés aux dernières ECNi – hors service de santé des armées (ESSA) – pourront choisir parmi exactement 8 617 postes (dont 210 contrats d'engagement de service public – CESP) répartis dans les 44 spécialités filiarisées et les 28 villes d'affectation (contre 8 281 postes en 2017, soit une augmentation de 4 %). 

Voir la liste intégrale des postes d'internes par CHU et par spécialité

La médecine du travail en souffrance

Cette année, 860 postes (hors CESP) sont à pourvoir dans les 13 spécialités chirurgicales contre 818 en 2017. La spécialité gynécologie-obstétrique offre les plus gros bataillons avec 204 places (+7 postes par rapport à 2017), suivie de l'ophtalmologie avec 150 postes (+21) et la chirurgie orthopédique avec 121 postes (+5).

Le Syndicat national des ophtalmologistes de France (SNOF) a aussitôt déploré cet effectif insuffisant. « 155 postes [avec les 5 CESP] contre les 240 demandés (...) Cela reste insuffisant au regard des enjeux en matière de délais d’attente et d’accès aux soins », note le Dr Thierry Bour, président de la structure.

Dans les spécialités médicales, le nombre de postes ouverts est aussi en hausse par rapport à 2017. Au total, 7 436 sont mis au choix des futurs médecins. Sans surprise, la médecine générale reste de très loin la spécialité la plus représentée avec 3 268 places disponibles (environ 39 % du total) contre 3 132 en 2017. Avec 528 postes, la psychiatrie a vu ses capacités d'accueil augmenter de 34 places par rapport à l'année précédente. L'anesthésie-réa (465 postes) offre 20 places de plus également. La gynécologie médicale grimpe à 81 postes, soit 17 supplémentaires. Seule la spécialité de médecine du travail est moins bien lotie et perd neuf postes (129 contre 138 en 2017).

Enfin 111 places sont à prendre en biologie médicale (110 en 2017).

CESP : baisse des postes en chirurgie

Les internes pourront choisir parmi 210 postes de CESP (233 en 2017) dans une liste à part. Cette année, seuls 8 contrats CESP sont ouverts dans les spécialités chirurgicales contre 17 en 2017. Le nombre de places en médecine générale diminue de 181 à 179 places. Mais pour la première fois, un poste en gériatrie est ouvert aux Antilles ainsi que 2 postes en médecine d'urgence à Toulouse et à Marseille.

La procédure d'affectation des internes classés sera inaugurée le mardi 4 septembre par Alexis Maillard, major de la promo 2018. Les choix s'effectueront par « tranche » de 550 étudiants et se termineront le 25 septembre. L'Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) a publié un guide pour orienter les candidats.

L'an passé, l'ophtalmologie, la chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique ainsi que les maladies infectieuses et tropicales étaient les spécialités les plus attractives.


Source : lequotidiendumedecin.fr