La vente des cours en ligne toujours en vogue

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Publié le 14/04/2016
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Tous les moyens sont bons pour prendre de l'avance dans le programme de révisions et avoir une chance supplémentaire de réussir la PACES.

En plus de s'inscrire au tutorat et/ou à une prépa privée, des étudiants privilégient l'achat de cours complets sur le net, dès l'obtention du bac.

La pratique ne date pas d'hier. Auparavant, les carabins achetaient ces précieux feuillets au sein de leur fac grâce aux petites annonces punaisées sur les tableaux des halls d'entrée. Aujourd'hui, ils sont nombreux à effectuer leur achat en ligne parmi les sites de « bonnes affaires » de particulier à particulier. Avant chaque rentrée universitaire, de nombreuses annonces de revente de cours, d'étudiants des années supérieures, fleurissent sur « marche.fr », « numerus-clausus.fr » ou même sur « leboncoin.fr ». Ainsi des centaines d'offres, principalement des cours de PACES, sont disponibles pour des prix allant de 45 à 1 000 euros. En fonction du prix, les étudiants ont accès aux prises de notes, schémas, annales, TD et planches de leurs aînés. Parfois, certains revendent les cours et polycopiés issus des prépas privées. La présence d'erreurs dans ces cours n'est pas exclue.

Cours à l'unité

Avec l'essor de l'économie collaborative, une autre initiative a vu le jour comme la plateforme Studizen, proposant il y a encore quelques mois la revente de cours de médecine entre des étudiants de différentes facs. Un cours pouvait se monnayer entre 5 à 10 euros, affirme Ilan Amar, le directeur de la plateforme. « Ils étaient très demandés sur le site. Nous prenions une commission sur la revente », explique-t-il. Toutefois, cette initiative n'a pas été très bien perçue par le corps professoral. « Nous avons reçu de nombreux appels où il nous était reproché de ne pas respecter la propriété intellectuelle », détaille-t-il. Ce service a finalement été fermé. La société propose aux universités une nouvelle plateforme pour améliorer la communication interne entre l'administration, les professeurs et les étudiants.


Source : Le Quotidien du médecin: 9488