Créé en 2009, le statut de pharmacien correspondant vient d’être simplifié. Depuis le 31 mai, les patients peuvent désigner eux-mêmes un titulaire d’officine qui pourra « renouveler périodiquement des traitements chroniques et ajuster, si besoin, leur posologie », sans passer préalablement par le médecin traitant. Ce dernier devra cependant mentionner cette possibilité sur son ordonnance et le pharmacien devra l’informer de toute modification de traitement. Autre garde fou : la durée totale de la prescription ne peut dépasser un an. Après la vaccination, la télémédecine en officine et l'entrée en vigueur du « pharmacien prescripteur », les officinaux étendent un peu plus leurs prérogatives. Une façon d’épauler les médecins ou d’empiéter sur leur territoire ?
Êtes-vous favorable à ce nouveau dispositif ? Le pharmacien est-il armé pour renouveler ou adapter des prescriptions pour des maladies chroniques ? Est-ce une bonne solution pour soulager les médecins, en particulier dans les zones sous-denses ? Faut-il aller plus loin dans ce type de collaboration avec les pharmaciens ? À vous de débattre…
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