Réunie en assemblée générale, l’Union nationale des omnipraticiens français (UNOF-CSMF) entend mener le combat de la revalorisation de la médecine générale par tous les moyens. Las d’attendre le passage du C à 23 euros programmé depuis 2007, le syndicat appelle l’ensemble des généralistes à appliquer ce tarif à partir de mi-avril s’il ne fait pas partie du règlement arbitral élaboré par Bertrand Fragonard. « Cela correspond à la hausse naturelle des frais inhérents à l’exercice, commente le Dr Michel Combier, président de l’UNOF. Soit les médecins sont prêts à prendre le C à 23 euros le 12 avril, soit ils devront attendre…2012 et la prochaine présidentielle car aucune décision ne sera prise d’ici-là ». Le leader de la branche généraliste de la Confédération est persuadé que les médecins vont suivre majoritairement ce mouvement dont il pronostique qu’il sera « long ».
L’UNOF souhaite par ailleurs que les élections professionnelles soient organisées rapidement afin de préparer une nouvelle convention médicale pour cinq ans. Dans ce futur cadre contractuel, le syndicat veut que la consultation de base, toutes spécialités confondues, soit portée à 25 euros, socle de la future CCAM clinique (réforme de l’ensemble des consultations). Ce tarif prendrait en compte le coût de la pratique médicale. Selon l’UNOF, plusieurs éléments permettraient d’obtenir des rémunérations supplémentaires tels que la complexité médicale de l’acte, l’âge du patient ou le nombre de recours par consultation. De même, la participation du médecin à des actions de prévention et de santé publique pourrait lui apporter un complément de rémunération.
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