La désaffection des médecins pour les élections aux URPS (Unions régionales des professionnels de santé) s’accentue. L’édition 2015 enregistre un taux de participation historiquement bas, à 39,9 %. En l’espace de 15 ans, la baisse atteint presque 13 points : en 2000, le taux de participation était de 52,7 %, soit plus d’un médecin sur deux.
Dans le détail, ce sont les spécialistes (hors bloc) qui ont été les moins assidus en 2015. Leur taux de participation est inférieur à 35 % quand il est de 42,4 % pour les généralistes et 43,5 % pour les spécialistes de bloc (anesthésistes, chirurgiens et obstétriciens).
Mauvaise organisation du scrutin, fusion des régions, message brouillé par le débat sur la loi de santé... Les raisons de ce désintérêt pour les élections professionnelles ne manquent pas. L'Unof (branche médecine générale de la CSMF) y voit une « preuve du désarroi actuel de l'ensemble des médecins libéraux ». Dans un communiqué, le syndicat évoque la « colère » et le « désespoir » des généralistes libéraux.
Pour la FMF, la mauvaise organisation du scrutin explique en partie la baisse du taux de participation. En Normandie, par exemple, le syndicat évoque le cas de nombreux médecins qui n’auraient pas reçu le matériel de vote dans les délais.
« Les médecins libéraux ont peut-être moins voté, relève le Dr Antoine Leveneur, secrétaire général adjoint de la FMF Basse-Normandie, mais c’est en partie du fait de l’incompétence des pouvoirs publics » dans l’organisation du scrutin. Le médecin dénonce la « musique de fond » qui laisse penser que « les syndicats sont faibles ».
Le corps médical n’est cependant pas le seul concerné par ce phénomène. Dans la fonction publique, le taux de participation aux dernières élections a lui aussi reculé pour tomber à 52,4 % en 2014, alors qu’il atteignait 64 % avant 2008.
Pour certains, la question de la représentativité des syndicats médicaux se pose alors que le taux d’abstention est aujourd'hui supérieur à 60 %. Ce sont pourtant ce mêmes syndicats qui participeront aux prochaines négociations conventionnelles, prévues en février 2016.
Dans le détail, ce sont les spécialistes (hors bloc) qui ont été les moins assidus en 2015. Leur taux de participation est inférieur à 35 % quand il est de 42,4 % pour les généralistes et 43,5 % pour les spécialistes de bloc (anesthésistes, chirurgiens et obstétriciens).
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Pour la FMF, la mauvaise organisation du scrutin explique en partie la baisse du taux de participation. En Normandie, par exemple, le syndicat évoque le cas de nombreux médecins qui n’auraient pas reçu le matériel de vote dans les délais.
« Les médecins libéraux ont peut-être moins voté, relève le Dr Antoine Leveneur, secrétaire général adjoint de la FMF Basse-Normandie, mais c’est en partie du fait de l’incompétence des pouvoirs publics » dans l’organisation du scrutin. Le médecin dénonce la « musique de fond » qui laisse penser que « les syndicats sont faibles ».
Le corps médical n’est cependant pas le seul concerné par ce phénomène. Dans la fonction publique, le taux de participation aux dernières élections a lui aussi reculé pour tomber à 52,4 % en 2014, alors qu’il atteignait 64 % avant 2008.
Pour certains, la question de la représentativité des syndicats médicaux se pose alors que le taux d’abstention est aujourd'hui supérieur à 60 %. Ce sont pourtant ce mêmes syndicats qui participeront aux prochaines négociations conventionnelles, prévues en février 2016.
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