Internet de plus en plus intégré à la vie du généraliste

Publié le 24/10/2015

Crédit photo : SPL/PHANIE

Ils passent de plus en plus de temps à surfer sur internet pour des raisons professionnelles et sont de plus en plus équipés. La dernière enquête Cessim/Ipsos sur les pratiques des médecins généralistes sur internet confirme que ce média prend de plus en plus de place dans la pratique des médecins de famille. 71% des généralistes s’y rendent plusieurs fois par jour. Et tous les chemins semblent y mener, puisque 80% de la profession dispose désormais d’un smartphone personnel et 69% d’une tablette dans leur foyer, soit une assez nette progression en un an. Pour autant, sur internet, l’outil préféré pour 83% des praticiens reste l’ordinateur. Question de confort et d’ergonomie sans doute, mais aussi d’intégration à leur outil de travail.

Car l’enquête Cessim montre que le premier motif de recours sur la Toile est lié à l’assurance maladie, 75% des médecins généralistes assurant utiliser internet pour des raisons administratives. Internet sert aussi à communiquer avec les confrères pour 73% d’entre eux, ou à s’informer de l’actualité, qu’elle soit médicale (69% ou socio-professionnelle (65%).

Doucement, mais surement, le Net devient aussi un outil de formation pour les médecins : un sur deux déclarent l’utiliser pour sa FMC, 56% ayant d’ores et déjà ouverts leur compte sur monDPC.com. Une partie non négligeable de la profession (43%) bénéficient aussi des applis, le Vidal arrivant largement en tête (téléchargé par 69% d’entre eux).

Mais avant les applis, ce sont surtout les newsletters qui rythment le quotidien du médecin internaute : en moyenne, il en reçoit 7 par jour, soit une de plus que l’année précédente… En comparaison, les réseaux sociaux dont on parle tant ne concernent encore qu’une petite minorité des praticiens : seuls 14% des médecins généralistes les fréquentant, via Facebook pour un tiers d’entre eux et twitter pour près d’un cinquième.

Au total, Internet prend de plus en plus de place dans la vie du médecin généraliste. Mais rien n’indique qu’il soit encore prisonnier de la Toile. C’est un usage professionnel contrôlé que semble faire le praticien : ainsi, on lit ses newsletter en semaine pour l’immense majorité d’entre eux, mais juste après le boulot, puisqu’on constate un pic après 20H.



Source : lequotidiendumedecin.fr