Quel peut être le rôle du Cloud computing d’infrastructure (IaaS)dans l’optimisation des ressources humaines et techniques du secteur (public et privé) de la santé ? L’objectif est de permettre à une communauté hospitalière de territoire de mutualiser et de rationaliser les infrastructures serveur. L’approche est la même que le modèle SaaS (Software as a Service), qui permet de mutualiser un logiciel de santé pour un dossier patient par exemple entre différentes institutions productrices de soins. Afin de répondre à la problématique de la désertification rurale et au manque de médecins et de radiologues dans certaines régions, le Cloud facilite les échanges entre « requérants » et « requérés » dans un mode sécurisé, authentifié et avec le consentement du patient. Avec la réforme à venir des groupements hospitaliers de territoires (GHT) sera mise en œuvre la mutualisation des directions de pilotage et financière dans le Cloud via un échange avec une seule direction financière.
La seconde approche porte sur le coût à l’acte. Elle n’est pas un standard sur le marché du Cloud. Seuls certains hébergeurs proposent cette formule. Ceux-ci doivent être en mesure d’intégrer les coûts fixes et variables en fonction du nombre d’examens produits pour évaluer les coûts de production. Le modèle classique des infogéreurs qui facturent à l’espace occupé ou à la quantité d’information produite sera remplacé par celui du coût moyen d’un examen.
Concrètement, deux approches peuvent être mises en place.
La première est hybride : une partie du SI reste physiquement dans l’institution et une autre est déportée dans le Cloud. Ce dispositif permet au DSI de mettre en place un plan de reprise d’activité (PRA) ou un plan de continuité d’activité (PCA) en cas de rupture des liens réseaux par exemple. Ces plans sont ainsi construits par le DSI avec une partie de son SI en local et l’autre chez un hébergeur de données de santé (HDS). La mutualisation est globale. Elle porte donc aussi bien sur la puissance de calcul, le maintien en conditions opérationnelles des processus que sur les données cliniques qui sont stockées dans un entrepôt de données uniques pour le patient. Le DSI est ainsi à même de se concentrer sur son outil de production et de laisser aux spécialistes le contrôle des tâches automatisées.La seconde approche porte sur le coût à l’acte. Elle n’est pas un standard sur le marché du Cloud. Seuls certains hébergeurs proposent cette formule. Ceux-ci doivent être en mesure d’intégrer les coûts fixes et variables en fonction du nombre d’examens produits pour évaluer les coûts de production. Le modèle classique des infogéreurs qui facturent à l’espace occupé ou à la quantité d’information produite sera remplacé par celui du coût moyen d’un examen.
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