Les généralistes, stars des requêtes sur internet

Publié le 12/01/2016
.

.
Crédit photo : VOISIN/PHANIE

Les requêtes sur internet en disent bien plus qu’il n’y paraît. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à se pencher sur le baromètre Santé réalisé par Pages Jaunes. Pour la 2e année consécutive, la plateforme de recherches en ligne s’intéresse aux usages des internautes concernant les professionnels de santé. Et sur les 245 millions de requêtes effectuées, en 2014, dans le secteur de la santé, près de 14 % concernaient des généralistes. Avec 34,1 millions de recherches les concernant, ils apparaissent d’ailleurs comme les médecins les plus sollicités par les Français via internet. Et c’est à Lyon qu’on a recherché, en 2014, le plus de généralistes avec 99 recherches en ce sens pour 100 habitants.

Sur le podium des professionnels de santé les plus recherchés, les chirurgiens-dentistes arrivent en 2e position avec 24,5 millions de requêtes les concernant (soit 10 %), suivis par les kinés avec un peu plus de 15 millions de requêtes (soit 6,2 %).

Plus encore, le baromètre Pages Jaunes montre que la recherche de professionnels de santé via internet ne faiblit pas. Au contraire, elle apparaît en hausse de 17,8 % par rapport à 2013 et représente 17,4 % du volume global de recherches effectuées via le site Pages Jaunes (soit une hausse d’environ 1,5 point par rapport à l’année précédente).

Autre enseignement de cette édition du baromètre santé : l’importance du bouche-à-oreille dans la recherche de généralistes. Un élément appréhendé à l’aune des requêtes nominatives. En deuxième position après les chirurgiens plastiques, les généralistes sont presque une fois sur deux recherchés via leur nom (47 %).

Par ailleurs, le baromètre Pages Jaunes pointe une très forte augmentation, de l’ordre de 61 %, des recherches relatives aux « médecines alternatives ». Selon les résultats compilés, c’est en Loire-Atlantique et dans les Côtes d’Armor que la recherche d’hypno-thérapeutes, de magnétiseurs, de sophrologues ou encore de naturopathes ou d’art-thérapeutes est la plus importante. Quant aux sexologues ou aux psychanalystes, il semble que ce soient les parisiens y consacrent le plus grand nombre de recherches.


Source : lequotidiendumedecin.fr