Au Portugal, le parlement a approuvé vendredi 29 janvier le texte légalisant « la mort médicalement assistée » avec 136 voix pour, 78 voix contre et 4 abstentions. La loi prévoit que seuls les Portugais majeurs, résidant dans le pays et se trouvant « dans une situation de souffrance extrême, présentant des lésions irréversibles » ou atteints « d’une maladie incurable », pourront avoir recours au suicide assisté. La demande du malade en fin de vie doit être validée par plusieurs médecins ainsi qu’un psychiatre lorsqu’il y a des doutes sur la capacité de la personne à faire un choix « libre et éclairé ». Le jour dit, le médecin traitant devra demander une dernière fois à son patient son accord pour mettre fin à ses jours et cela en présence de témoins. La mort assistée pourra être réalisée soit dans un établissement de santé qui dépend du service national de santé, soit dans tout autre lieu « choisi par le patient » dès lors qu’il disposera « des conditions cliniques et de confort adéquates ». C'est une avancée pour les défenseurs de l'euthanasie dans un pays où seuls 20 % des patients ont accès aux soins palliatifs. C'est un recul pour les opposants qui avaient lancé une pétition qui avait recueillir 100 000 signatures. Mais en octobre, le Parlement portugais a rejeté un projet de référendum demandé par les pétitionnaires.
Le président Marcelo Rebelo de Sousa, fervent catholique dispose de vingt jours pour soit promulguer la loi, soit la soumettre à l’analyse de la Cour constitutionnelle ou opposer son véto, qui conduirait à un deuxième vote des députés.
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