Sont dénoncés un mode de fonctionnement souvent lourd et des salaires plus faibles que dans le privé. En découle une situation préoccupante révélée par les chiffres, soit une baisse de 0,2 % de l’activité chirurgicale entre 2014 et 2015. La chirurgie représente surtout une part non négligeable des recettes, soit 37,7 % de leur total pour l’institution parisienne hospitalière.
Sur le sujet, un rapport a été remis le 10 mars dernier par Laurent Hannoun (Hôpital La Pitié Salpêtrière). Selon lui, la rémunération n’est pas la seule raison de ces départs. Les dysfonctionnements quotidiens et les lourdeurs finissent par démotiver les chirurgiens. Exemple donné par l’article : une équipe entière de chirurgie peut attendre une heure avant de démarrer l’opération parce que le patient n’est pas là. Les personnes chargées de l’amener appartiennent à un autre service. « Il existe un manque de coordination entre les acteurs. L’enchaînement des tâches ne fonctionne pas de manière fluide et huilée », assène le rapport. Autre frustation mentionnée, l’absence de la toute dernière technologie qui par contre se trouve dans l’établissement privé voisin.
Du grain à moudre pour la réorganisation des activités dans la future mise en place des groupements hospitaliers de territoire ?
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