Candidat aux législatives, le Dr Olivier Véran abandonne la médecine esthétique (pour l’instant ?)

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Publié le 18/06/2024
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Candidat dans la première circonscription de l’Isère, l’ancien ministre de la Santé et neurologue a annoncé au « Dauphiné Libéré » qu’il renonçait à sa reconversion professionnelle entamée ce printemps. « Je ne vais jamais exercer la médecine esthétique car je ne validerai pas cet été la formation que j’ai suivie », a-t-il indiqué.

Crédit photo : SEVGI/SIPA

De la neurologie à la médecine esthétique, il n’y a qu’un pas, que le Dr Olivier Véran a fait en moins de trois mois – une fois en avançant, une fois en reculant. Désormais candidat (Renaissance) aux législatives dans la première circonscription de l'Isère, l’ancien ministre de la Santé a annoncé au Dauphiné libéré, lundi 17 juin, mettre un terme à sa reconversion professionnelle, qui avait fait grand bruit en mars. Le neurologue Olivier Véran avait alors annoncé sa décision de se former à la médecine esthétique à l’université de Créteil, dans l’objectif d’exercer à la clinique des Champs-Élysées, à Paris.

Dans ce long entretien au quotidien régional surtout consacré à sa campagne politique, le médecin est également interrogé sur sa carrière médicale. « Je veux bien en parler, indique-t-il au Dauphiné Libéré. Je ne vais jamais exercer la médecine esthétique car je ne validerai pas cet été la formation que j’ai suivie. Je reviens en Isère, libéré de mes liens à Paris. Je serai consultant bénévole en neurologie au CHU de Grenoble, après avoir été expertisé par mes pairs et le conseil de l’Ordre. Car c’est la procédure. Je précise que le choix de revenir à la neurologie et ne pas exercer en médecine esthétique est vraiment antérieur à la dissolution. Cela date d’avril dernier, j’ai une lettre qui le prouve. » Le quotidien régional précise avoir lu la missive en question.

Ambiguïtés

Contacté par Le Quotidien, Olivier Véran, concentré sur sa campagne, n’a pas souhaité donner davantage de précisions à cette décision, qui contient pourtant son lot d’ambiguïtés.

Constatant la mauvaise presse faite à la médecine esthétique, le neurologue hospitalier a-t-il radicalement changé d’avis sur son avenir professionnel à la faveur des législatives ? Rompt-il momentanément avec « Paris » pour conforter son ancrage local ? Ou fait-il simplement une pause dans sa reprise de formation, quitte à reprendre le chemin de l’université et de la clinique des Champs-Élysées ensuite, spécialement si son score aux législatives lui est défavorable ? Réponse au soir du second tour, le 7 juillet.


Source : lequotidiendumedecin.fr