Même le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, chargé d'orienter l'action du gouvernement, a exprimé des inquiétudes pour les immunodéprimés. « On peut craindre que ces personnes soient un jour ou l'autre les dernières à devoir porter un masque, ou encore à devoir rester en télétravail "pour motif médical", ce qui pourrait encore amplifier les risques de stigmatisation, voire de discrimination », a-t-il averti dans une note début février.

Du côté du gouvernement, on assume le choix de la fin de l'obligation, tout en estimant que le masque ne disparaîtra pas forcément pour autant. « Peut-être que c'est un réflexe qu'un certain nombre de nos concitoyens prendront », comme les habitants de « pays d'Asie » qu'on « regardait avec des yeux un peu écarquillés parce qu'ils mettent le masque quand des épidémies apparaissent », avait glissé mardi 22 février au Sénat Olivier Vérins.

(Avec AFP)