Garde, baisse continue du nombre de médecins volontaires

Publié le 24/03/2016
Les médecins rechigneraient-ils à assurer des gardes de nuit ou de week-end ? Une légère baisse (de 67 à 65 %) a été constatée par le Conseil de l’ordre des médecins (Cnom), selon un rapport récemment publié qui souligne la fragilisation du dispositif de permanence des soins.

Crédit photo : BURGER/PHANIE

Bien que 2 700 médecins libéraux régulateurs soient sur le terrain, le Cnom recense surtout de nombreuses disparités territoriales. 25 départements enregistrent une baisse du volontariat, dont 15 qui accusent une baisse de 10 % et plus (Alpes-de-Haute-Provence, Corrèze, Creuse, Drôme, Gers, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Maine-et-Loire, Meurthe-et-Moselle, Bas-Rhin, Yonne, etc.).

À l’inverse, 66 départements enregistrent plus de 60 % de généralistes volontaires. Et six départements (Haute-Corse, Indre, Loire-Atlantique, Haute-Marne, Var, Val-d’Oise) constatent une hausse du volontariat de plus de 10 %.

Environ 8 % des territoires de PDS, issus de la sectorisation de chaque département par les agences régionales de santé (ARS), ne fonctionnent pas en soirée (20h-minuit) en raison d’un manque de médecins, tandis que 15 % disposent d’un maximum de cinq volontaires pour organiser un tour de garde.

Face à ce constat, le Cnom préconise une meilleure coopération entre les ARS et les organisations représentatives de médecins, une remise à plat de l’organisation des soins et une sensibilisation de la population.


Source : lequotidiendumedecin.fr