Brève

Le cercle Galien émet six recos pour faire face à une pandémie

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Publié le 17/12/2020
prix Galien

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Crédit photo : Prix Galien 2020, Agence Groupe Profession Santé

En pleine deuxième vague de la pandémie de la Covid-19, cette fin d’année 2020 est l’occasion pour le Cercle Galien de proposer des solutions sur le long terme pour l’avenir du système de santé. D’abord, en proposant un Ondam dédié à la santé publique afin d'investir massivement, et dépasser la simple déclaration d'intention. « Une formation des soignants et une recherche interdisciplinaire dédiées permettront de répondre aux enjeux sanitaires du futur », commente Arnaud Bayle, chef de clinique, hôpital Gustave-Roussy corédacteur du rapport du cercle Galien 2020. Deuxième reco, les plans d'urgence : la mise en place d'une nouvelle méthode et la constitution de comités scientifiques avec des corps de métiers différents permettront une transparence totale et donc l'acceptabilité sociale de la population via des consultations citoyennes. Troisièmement, les innovations d'agilité organisationnelle  expérimentées durant la crise doivent perdurer. Exemple, des stratégies de retour d'expériences des régions les plus touchées serviront à mieux anticiper la prise en charge des patients en cas de nouvelle pandémie. Concernant les moyens supplémentaires à accorder au système de santé, un maillage territorial des services de réanimation doit être renforcé. En s'inspirant du modèle allemand déconcentré et mieux réparti entre acteurs publics et privés, un système unifié et fiable du pilotage des données permettra de partager ces dernières entre les acteurs. Pour construire une Europe de la santé en maintenant le principe de la souveraineté nationale (sixième reco), l'objectif d'ériger une instance supranationale qui coordonne les actions sanitaires entre les pays. « À l'avenir, l'Europe doit être plus unie. Et pour les actes, il faudra mettre en place une réserve sanitaire européenne avec des moyens humains et sanitaires qui viendraient aider des pays plus vulnérables lors d'une crise future », conclut Arnaud Bayle.


Source : lequotidiendumedecin.fr