« Il y a des moments où vous en avez marre d'être un esclave », explique Yaili Jimenez Gutierrez au New York Times du 10 octobre dernier. Il fait partie des 150 médecins cubains travaillant au Brésil qui ont porté plainte. Ils demandent à être traités comme des contractants indépendants qui gagnent leur propre salaire. Car ces praticiens qui sont des milliers à travailler à l'étranger représentent une manne considérable pour le gouvernement de l'île communiste qui ne leur reverse qu'un quart de l'argent qu'il reçoit du gouvernement brésilien. « Quand vous quittez Cuba pour la première fois, ajoute-t-il, vous découvrez des choses dont vous n'aviez pas du tout conscience auparavant. »
Ce dépôt de plainte a commencé fin 2016. Mais il n'a pas reçu l'assentiment du gouvernement brésilien. Résultat, la plupart des tribunaux brésiliens ont donné tort aux médecins cubains. Toutefois, certains tribunaux leur ont donné gain de cause. La normalisation économique à Cuba arrêtera-t-elle cette exportation de médecins ?
54 % des médecins femmes ont été victimes de violences sexistes et sexuelles, selon une enquête de l’Ordre
Installation : quand un cabinet éphémère séduit les jeunes praticiens
À l’AP-HM, dans l’attente du procès d’un psychiatre accusé de viols
Le texte sur la fin de vie examiné à l'Assemblée à partir de fin janvier