Crise des urgences

Les petites villes veulent ouvrir le débat sur l’obligation des gardes et la régulation à l’installation

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Publié le 25/05/2022

L’association des petites villes de France (APVF) s’inquiète à son tour de la situation des services d’urgence dans les hôpitaux.

Les établissements hospitaliers des petites villes voient eux aussi leur fonctionnement se dégrader à cause d’un manque d’effectifs.

« Les hôpitaux de Sarlat (Dordogne), Jonzac (Charente-Maritime), Sainte-Foy-la-Grande (Gironde), Guingamp (Côtes-d’Armor), ainsi que Chinon (Indre-et-Loire), où l’activité est carrément suspendue, et bien d’autres encore sont ainsi contraints à des fermetures par intermittence depuis plusieurs semaines », énumère l’APVF dans un communiqué à l’adresse de la ministre de la Santé, paru ce 25 mai.

Face à l’aggravation d’une situation récurrente en période estivale, l’association pointe « des années de gestion purement comptable et financière de notre système de santé au mépris des patients et de la qualité des soins » mais elle relie aussi le problème à celui de la désertification médicale. Selon l’APVF, elle n’est « pas sans conséquence sur l’afflux des patients vers les services d’urgence ».

Les élus des petites villes appellent donc la nouvelle ministre à prendre le problème « à bras-le-corps », et pour eux cela implique notamment de mettre « sans tabou » sur la table la question « de l’obligation de la permanence des soins pour les médecins libéraux » et de la « régulation de l’installation des médecins ».

« L’APVF appelle la nouvelle Ministre à faire preuve de détermination pour aborder ces questions essentielles pour la vie de nos concitoyens », concluent-ils.


Source : lequotidiendumedecin.fr