Non-lieu dans l’affaire du vaccin contre l’hépatite B

Publié le 17/03/2016
Après dix-sept ans d’instruction, l’enquête sur le vaccin contre l’hépatite B a conclu sur un non-lieu le 9 mars dernier.

Crédit photo : PHANIE

Etait mise en cause l’apparition de maladies neurologiques comme la sclérose en plaques. A l’origine, une campagne nationale avait été lancée par le Gouvernement en 1994. L’objectif était de vacciner plus de 20 millions de Français contre l’hépatite B.

Plainte

Une première plainte a été déposée en 1996, suite au décès d’une enfant née en 1985 atteinte d’une maladie de la mœlle osseuse un an après avoir été vaccinée. En 1998, l’enquête ouverte a recensé une soixantaine de victimes, dont neuf décédés. Les laboratoires incriminés, sanofi-aventis et GSK, ont vu trois de leurs anciens responsables mis en examen pour tromperie aggravée. Dans cette affaire ont également été mis en cause les pouvoirs publics dans un rapport en octobre 2002, coupables de « déformations » et de « dissimulations ». Mais en 2006, un collège de trois professeurs avait justifié la vaccination, tout en constatant un système de surveillance sanitaire « éminemment perfectible ». L’une des avocates des parties civiles, Gisèle Mor, s’est dit scandalisée. Et fera sans doute appel.


Source : lequotidiendumedecin.fr