Pas à pas, les PAERPA se mettent en place. Expérimentés dans neuf territoires, ces nouveaux parcours de santé des aînés à risque de perte d’autonomie entrent dans une nouvelle phase. « Les choses sont entrain de se mettre en place de façon opérationnelle », assure Thomas Fatome, directeur de la Sécurité Sociale au Ministère de la santé, soulignant la « très forte mobilisation sur les neuf territoires ». En pratique, les plans d’actions ont été finalisés et validés par les ARS. Et déjà déployés, sur le terrain, en Lorraine, dans le Centre ainsi qu’à Paris.
Cette nouvelle prise en charge des personnes âgées a, ainsi que la définit le Ministère, pour « objectif de faire en sorte que les personnes reçoivent les bons soins, par les bons professionnels, dans les bonnes structures, au bon moment ; le tout au meilleur coût ».
La direction de la Sécurité sociale, estime que « le montant annuel moyen des plans d’actions est de 1,87 millions d’euros par territoire ». Pour l’année 2015, les financements s’échelonneront entre 500 000 euros et 2,5 millions d’euros, ces variations étant liées au nombre de personnes âgées du territoire et à l’équipement en système d’information. Selon le ministère, l’enveloppe budgétaire bénéficie à 53 % à la prise en charge à domicile, pour la rémunération des professionnels libéraux. Sur le terrain, cela pourrait ne pas être suffisant. Le Dr Peigne, médecin dans le Lochois, rappelle que la rédaction de synthèses a « un coût en temps pour le généraliste ». « S’il n’y a pas d’élément de valorisation, un jour ou l’autre, il y a un risque que les volontaires s’épuisent », alerte-il. À terme, ces parcours devraient concerner 7 000 professionnels de santé et bénéficier à près de 190 000 personnes âgées.
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